Burkina Faso : jusqu’à 5 ans de prison et expulsions possibles pour les personnes pratiquant l’homosexualité

Le 1er septembre 2025, l’Assemblée législative de transition du Burkina Faso a voté à l’unanimité une loi criminalisant les relations homosexuelles. Si elle est signée par le chef de la junte, Ibrahim Traoré, les personnes concernées risqueront entre deux et cinq ans de prison, assortis d’une amende.
Selon le ministre de la Justice, les étrangers récidivistes pourraient être expulsés, dans le cadre d’une réforme plus large du Code de la famille. Cette réforme modifie également les conditions d’accès à la nationalité et reconnaît les mariages religieux et coutumiers. Dès 2023, les autorités avaient déjà interdit la diffusion de contenus promouvant l’homosexualité.
Avec cette nouvelle législation, le Burkina Faso rejoint une trentaine de pays africains où l’homosexualité est pénalement réprimée.